Il est surnommé aux documents historiques : Ahmed Abdeslam Arrifi né en 1918 à Tamassint commune Imrabtine, tribu ait ouaryaghel, province d'Al hoceima Maroc. Après ses études dans plusieurs écoles traditionnelles au Rif, il avait continué ses études à l'un des instituts à Tetouan, dont il avait intéressé à ses études et encadré au même temps les mouvements de protestations des élèves. A cause de ces activités militantismes et politiques il va être exclu de cet institut, par conséquence il quittera Tétouan pour continuer ses études à l'un des instituts de Fès. Par les mêmes causes il sera exclu des études à cet institut. Il prendra son retour à Tétouan dont il aura continué ses activités militantismes révolutionnaires contre le colonialisme espagnol au Rif.
En 1945 il était emprisonné par les autorités espagnoles qui l'avaient envoyé à Tamassint, dont il sera sous haute surveillance. A la fin de l'année 1946 il avait quitté le Maroc en compagnie d'un de ses camarades vers l'Egypte. Après avoir arrivé au Caire, il avait contacté l'Emir Mhand Abdekrim khattabi qui lui proposait de continuer ses études à l'université Alazhar. L'Emir avait découvert en sa personnalité des énormes compétences militantismes et politiques, c'est ce qui va le qualifier pour être parmi les premiers militants révolutionnaires envoyés à la faculté militaire de Bagdad au premier octobre 1948.
Il finira ses études au 30 juin 1951 comme lieutenant, cadre militaire très important à l'époque, Haddou va être chargé par l'Emir pour constituer les premières troupes de l'armée de libération nationale au Nord-Africain. Parmi ces premières missions militaires, il était responsable des mouvements révolutionnaires en Algérie et Libye, dont il était chargé de 30 milles combattants algériens et libyens, il sera le premier à tirer la première balle aux montagnes Al awrass en Algérie comme signal du début de la libération des pays du Maghreb.
En 1956, il avait retourné à Tétouan pour réaliser des missions révolutionnaires dont il a été chargé par l'Emir Abdelkrim mais, il était emprisonné par les autorités coloniales pendant trois mois à Sebta. Après sa libération, il s'installera à Tamassint, à cette occasion il va visiter les douars et souks des régions d'Alhoceima, pour expliquer aux paysans pauvres l'opinion de l'Emir Abdelkrim sur l'indépendance falsifiée de 1956 et pour leur demander de continuer la lutte pour la vraie libération sous l'appui de l'armée de libération nationale qui a pour but l'évacuation de toutes les forces coloniales dans tous les terretoires marocains. Son slogan est "pas de vie au Rif sans l'Emir Mhand Abdelkrim khattabi".
Les nouvelles autorités coloniales en alliance avec le parti Al istiqlal avaient poursuivi tous les militants révolutionnaires qui ont des relations avec l'Emir, les terrorisé, les détenu, les torturé et les tué. A la fin d'avril (ou mai) 1956, un commando de dizaines de personnes armées avait encerclé la maison du Haddou Ben Abdeslam Akchich à Tamassint. Ils ont enlevé le colonel, son dernier mot à sa mère est " en fin nous sommes dans les mains des voyous mais, si ma vie sera longue je vivrai homme, si je serai mort je mourra homme tête levée". Depuis son enlèvement sa famille ne sait rien sur le reste de sa vie ni de sa mort. Il est certain qu'il était bien torturé jusqu'à la mort en compagnie d'autres camarades révolutionnaires avant de quitter la vie !
Tout le monde au Rif parle des coupables membres du parti Al Istiqlal : Allal El Fassi, Attores, Mehdi Ben Berka ... Suite à la version d'Al mehdi El moumeni Attajkatani dans son livre "Dar Bricha ou histoire d'enlevé", le colonel Hadou ben Abdeslam Akchich est tué au jardin Abricha à Tetouan, le camp utilisé par les milices du parti Al Istiqlal pour torturer les militants révolutionnaires et que son corps est dans un coin non connu jusqu'à maintenant.
Quelque soit l'histoire de sa mort, la vérité de son enlèvement a été par les mains des opportunistes qui sont contre la libération totale la patrie. Ceux qui avaient préféré l'accès aux chaises de l'autorité au nouveau colonialisme sur les cadavres des militants révolutionnaires.
Le comité de l'équité et la réconciliation a marginalisé la question du colonel Haddou !
C'est une autre façon de tuer Haddou une deuxième fois.
L' CER ne fait que convoquer son frère à une audience d'écoute des victimes de la torture des années obscures, qui avait parlé pendant quelques minutes des souffrances de sa famille après son enlèvement et surtout, son père qui a été lui aussi envelvé, torturé, jugé, condamné à mort, passé quatre ans de détention et souffrant de plusieurs maladies jusqu'à sa mort !
Source : Mémoire du Rif : http://amrif.africa-web.org/article.php3?id_article=39
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