Pourquoi soutenir le dossier du vol d'argent de Taliouine ?
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Vous pouvez voir plus d'explication sur la vidéo en haut
Malheureusement vous ne pouvez plus voir ce beau paysage
La mafia du safran, spéculation foncière, vol d'argent public et des biens publics à Taliouine, soutenus par le ministre de la justice, avait détruit tous les biens de cette ville. La Kasba n'est qu'un exemple choisi pour présenter le premier dossier d'une plainte enquêtée par la police judiciaire nationale en 2020, avec notre syndicat et toutes les personnes qui sont en relation avec la mafia.
Un jugement avait commencé à être établi depuis avril 2022 au tribunal de Taroudant, les inculpés étant deux présidents de la commune de Taliouine, mais le sac d'inculpation ne contient qu'un seul dossier. Par l'intervention du ministre de la justice, pour couvrir le président actuel de la commune, membre de sa famille (et d'autres membres de sa famille également membres de cette mafia,) le procureur général de la cour d'appel d'Agadir est intervenu pour éliminer deux dossiers (la Kasba, hôtel Ibn Toumert et les terres du Souk de Taliouine) et deux autres dossiers concernant les terres et les logements du quartier administratif, seule propriété de la commune et le lotissement du quartier de Tabia sans oublier les dossiers suivant : l'assainissement, les sièges de la municipalité, de l'association du safran et du centre culturel.
Tout ce lourd dossier est en relation avec le vol d'argent public comptant des centaines de millions de dirhams en plus la destruction de toute la ville et la vie des paysannes et des paysans de Taliouine, sans oublier la relation de cette ville avec quinze communes autour de Taliouine. Seulement l'argent volé de la caisse de soutien aux paysannes et paysans de Taliouine, compte 250 million de dirhams. Il ne faut pas oublier la destruction de la nappe phréatique de Siroua et le désastre des terres des paysans maintenant modifiées génétiquement tel le safran falsifié et l'avocat. C'est donc le chaos dans toute la région, depuis le lac d'Ifni de Toubkal jusqu'à la mine d'argent de Siroua.
Pour bien de comprendre mon travail en tant que secrétaire général du syndicat des paysans - CGT Maroc, tout ce que je cite là n'est qu'un tout petit résumé d'un long travail de trente ans, qui contient les dossiers des régions de Taliouine : les barrage Aoulouz et Mokhtar Soussi, et aussi dans tout le Maroc : Souss Massa, Guelmim Oud Noon, Drâa Tafilalt, Beni Mellal, Khenifra, le Rif et d'autres lieux tout autour.
Actuellement, on a en plus un lourd dossier sur notre bureau, c'est celui des paysannes et paysans sinistrés du séisme de Al Houz, qu'on appelle le tremblement de terre de l'Atlas car il a frappé le Haut-Atlas et l'Anti-Atlas, y compris les régions de Taliouine.
Merci de votre attention, les paysans ont besoin de soutien et de solidarité.
Alerte à la catastrophe aux camps des paysannes sans abri au Maroc..!
Voilà un résumé de la situation d'un camp des paysannes sinistrées du séisme d'AL Houz, que j'ai visité parmi des camps, non loin du barrage AOULOUZ et des domaines des grands propriétaires fonciers au Sous.
Ces femmes ont besoin de soutien,
de solidarité et d'aide..!
Je suis très occupé par les problèmes des paysannes sinistrées. Elles vivent dans des camps comme des prisonnières, dans des cellules en plastique. Elles n'ont rien à manger, leurs cuisines sommaires en plein air enfument le ciel et leurs enfants qui jouent dans la poussière attendent quelque chose à manger.
Tout a l'apparence d'un camp de réfugiés après une guerre. Les femmes qui sont en grossesse sans suivi sanitaire, ne savent pas encore comment se passera le moment de leur accouchement. Trente-six familles paysannes pauvres vivent dans ce camp, dans une situation qui ressemble à de l'esclavage.
Elles ont perdu leur travail des champs, victimes de survivances du féodalisme. Elles n'ont pas obtenu le droit à la réhabilitation car elles ne sont pas propriétaires des maisons qu'elles habitaient avant le tremblement de terre, elles ne sont pas couvertes par le droit du travail, elles vivent dans la misère. Dans leur camp, elles sont harcelées chaque jour par les agents des autorités qui les menacent de les chasser de ce camp de concentration qui est pourtant leur seul refuge.
Lahoucine Amal
Voilà une vidéo reporteuse :
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